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Parce que mine de rien...

9 juillet 2009

A Londres y a plein de choses à découvrir!

Bonjour, bonjour!

Pas de message depuis un moment, je sais, milles excuses. Mais voilà, c'est que j'ai eu un peu beaucoup de choses à faire (vous verrez ça dans le prochain post, et promis, dans peu de temps).

En attendant, j'aurai fait des découvertes folles à Londres: Primark et ses prix imbattables,

les fast food de sushis et ses offres -50% à partir de 8 heures
Résultat, une orgie de bouffe (pas toute seule hein, on était deux pour tout ça):

sushi

Les punks ça existe toujours, même si la concentration est plus impressionnante à Camden:

punk

Dans les parcs il y a des écureuils (jamais farouches) partout (et pour info, les écureuils font des nids, si, si, même parfois avec des roses en plastique, c'est pas romantique ça?!):

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Le père Noël se pend par les pieds et fait la lessive et le repassage:

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A Londres il neige, si, si, et en octobre s'il vous plaît:

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Mais surtout, surtout, à Covent Garden, on peut voir des jongleurs jongler avec des scies électriques, allumées s'il-vous-plaît! Et là, je vous avouerai que j'étais trop scotchée pour prendre une photo, mais comme le visuel vaut le coup, je vous glisse quand même une image de la scène:

sharp

(Et non, je n'exagère pas, le mec était canon).

Voilà, voilà, Londres est donc une ville folle!

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28 mai 2009

Exams are over... Let's party!

sleepy

19 mai 2009

Cheer up!

Bonjour, bonjour!

Pas de posts pendant quelques jours, mes excuses. Entre mes révisions pour un dernier examen passionnant sur le droit de la concurrence communautaire et une angine impromptue, je n'ai pas eu trop le temps de vous raconter mes dernières mésaventures. Mais même si je n'ai pas fini mes révisions, je suis guérie. Après plusieurs jours à ne pas sortir de chez moi, j'ai donc repris le dessus, fait le ménage, et entrepris de faire une lessive. Quand on choisit un appart à l'étranger, surtout à Londres, dans lequel on ne va passer qu'un an, on doit faire des concessions. J'avoue que j'ai finalement été très chanceuse parce que mine de rien (subtile référence au titre du blog, vous remarquerez), je n'ai pas fait tellement de concessions. Pas de lave-vaisselle, mais je me suis rapidement faite aux mains de crocodile, mais un charmant studio, une terrasse, un parc tout mignon sous mes fenêtres, bref gros coup de bol sur ce coup-là (un jour je vous raconterai la recherche d'appart à Londres, ça vaut son pesant de cacahouètes, mais ce n'est pas le sujet du jour). La seule grosse concession qu'il a fallu faire, c'est sur le lave-linge. Et pas de lave-linge, voyez-vous, ça veut dire laverie.

La laverie c'est un monde à part. Il y a toute une mythologie qui entoure les laveries: My beautiful launderette, Ross et Rachel à leurs débuts, ... Dans la vraie vie, une laverie c'est pas glamour. D'abord on lave son linge sale en public, et tout le monde sait qu'il vaut mieux faire ça en famille. La honte de sortir ses culottes et chaussettes sales devant d'autres gens passe assez vite. Eux aussi lavent leurs culottes et leurs chaussettes, alors il y a un accord tacite dans les laveries, on ne regarde pas ce que les autres lavent. Il y a aussi une autre règle tacite, quand on arrive perdu(e), et qu'on se sait pas, où mettre la lessive, les pièces, combien pour le sèche-linge, quelles machines marchent le mieux, quel sèche-linge est le plus performant, on peut demander aux gens. Une fois qu'on sait, on peut aider les autres (avec le petit air supérieur de "the one who knows").

Une laverie c'est aussi un lieu où les gens discutent. Tout le monde attend la fin de sa lessive alors beaucoup de gens en profitent pour discuter. Je ne vous mentirai pas, il y a de tout. D'autres étudiants, qui discutent de leur adaptation à Londres, des gros lourds, forcément (spécial trophé perso, le gros lourd qui arrive à taxer le numéro de téléphone parce qu'on l'a dans les mains à ce moment-là, et qui appelle et textotte sans discontinuer pendant 6 mois alors qu'on ne répond jamais et qu'on ne s'est pas recroisés). Grace à mon super-trophé-winner, j'ai très vite décidé de ne plus aller à la laverie le we. Détail inutile me direz-vous, mais non! Ce détail a son importance parce qu'en semaine, les gens ne sont pas les mêmes. Eh oui, les gens actifs, qui ont un boulot, des obligations en semaine, vont à la laverie le we. En semaine, il y a (beaucoup) moins de monde, et on croise, par exemple, beaucoup plus de personnes agées. C'est comme ça que ce matin, j'ai fait la rencontre d'une gentille petite vieille dame. Je vous dresse rapidement son portrait, la dame, plus de 70 ans ("I'm in my seventies you see"), était un peu perdue, et seule dans la laverie, elle m'a demandé de l'aider. Je vous l'ai dit, il y a une solidarité tacite dans les laveries, alors je lui ai expliqué comment tout marchait. Et là, la conversation était lancée. La dame en question, je vous en parle parce qu'elle a éclairé ma matinée!

Toute petite, irlandaise, tout droit sortie du siècle dernier, la dame m'a pêle-mêle parlé des pommes de terre, de la méchante Europe qui envoie des hélicoptères au-dessus des terres des irlandais pour leur faire abattre leurs vaches (gros effort de bibi pour ne pas entamer un débat sur l'Europe, sujet qui me tient particulèrement à coeur), de ma bonne éducation qui me pousse à trier les couleurs avant de faire mes lessives, et en bonne grand-mère qui se respecte, de comment c'était beaucoup mieux avant, quand les femmes faisaient des efforts pour leur mari et savaient tenir une maison. Dans le cadre de ce dernier sujet, alors que j'étais en train de plier mes affaires toutes chaudes et sèches à peine sorties du sèche-linge, la dame m'a même, et là je vous le dis, j'étais scotchée, chanté une chanson pour me démontrer comme avant on faisait des chansons qui remontaient le moral, avec des paroles saines, alors que maintenant les paroles ne portent plus que "couche avec ton voisin et secoue tes fesses" ("sleep around et shake your bottom" en VO). Pour que vous ayez une bonne vision de la scène, mon moi et mon surmoi n'avons pas pu résister:

cheer_up

          Pour finir, après ce tour de chant aussi surprenant que ma foi amusant (passé la surprise), la bonne dame m'a expliqué qu'elle devait partir à la messe. Dans sa bonté, elle m'a demandé si j'avais moi-même un prêtre à qui parler, et comme la réponse fut négative (un jour je vous raconterai peut être aussi pourquoi l'Eglise et moi on est plus très proches), j'ai eu droit, en bonus, à un petit laïus sur la nécessité de la religion dans la vie, et sur un magique (et mémorable) "I'm surprised your mother has not found you another priest poor thing!" (maman, je te remercie au contraire de ne m'avoir poussée à rien ;) ). La petite dame s'en est ensuite allée, en me lançant 2 ou 3 "see you darling, take care", et je suis moi-même rentrée chez moi, à vrai dire souriante, plutôt contente d'avoir rencontré cette petite dame plutôt qu'un gros relou, mais aussi de vivre à une autre époque que la sienne.

13 mai 2009

Enfermée dehors (part II)

Je vous ai quittés la dernière fois, enfermée dehors sur mon palier, en proie à une panique insurmontable!

Me voilà donc, face à la porte de mon chez-moi, fermée, et pas moyen de l'ouvrir avec mes clés parisiennes (avec du recul, c'est rassurant ceci-dit, parce que si j'avais pu ouvrir ma porte anglaise avec mes clés françaises, ça m'aurait sans doute plongée dans d'insondables angoisses...Bref, je divague).

Mais vous vous en souvenez, mon petit ange gardien blagueur avait fait son boulot (pour une fois) et j'avais donc mon portable. Encore plus fou, j'avais du crédit (emménager à Londres pour une durée déterminée m'a replongée paradoxalement dans des habitudes perdues depuis le collège : l'angoisse de l'épuisement du crédit téléphone. Depuis que je suis "une grande", c'est-à-dire que je peux décider toute seule de teindre mes cheveux en rouge, par exemple, ce qui vous donne une idée de la maturité de l'époque, je suis au forfait et mon angoisse c'est celle de la fin du mois quand la facture arrive. Mais une nouvelle fois, je m'égare). Ô miracle absolu, j'ai aussi la carte de l'agence immobilière, avec leur numéro et il n'est pas 18h, donc tous les espoirs sont permis.

J'appelle donc "la toute-charmante" (expression de mon grand-père que j'adore), qui une fois n'est pas coutume est aimable! Je lui explique mon affaire (ok, j'ai pas dit j'ai pris les mauvaises clés, j'ai dit la porte a claqué, mais vous avouerez que le résultat est le même et que la bonne dame n'a pas besoin de savoir que dans mes grands jours je suis une cruche écervelée...). 5 minutes de discussion, elle me propose de passer chercher le double qu'ils ont à l'agence. J'accepte. Et là, "even better", elle me propose que son collègue passe m'ouvrir en vitesse avant d'aller faire visiter un autre appart. Petit détail amusant, la nana me demande si je peux être en bas de chez moi dans 15 à 20 minutes. Enorme effort pour lui répondre sérieusement "no problem, of course", alors que je suis là, devant ma porte close, pas vraiment en partance pour l'autre bout du monde...
Je descends donc attendre gentiment mon sauveur. Je suis donc plantée là, assise, et j'attends... Je vous passe sur les tentatives d'accostage graveleuses, et les regards en coin, le must revient à cette paire de mecs:

pump

Autant se faire reluquer et accoster c'est chiant, autant celui-là m'a finalement beaucoup plus énervée à faire la fine bouche, avec son air supérieur. Oui, on ne sait pas ce qu'on veut, nous les filles, oui je suis une chieuse, j'admets. Mais si c'est chiant d'avoir l'impression d'être un bout de viande, ça l'est encore plus quand on a l'impression d'être un bout de viande bas-de-gamme.

Mais bref, tout est bien qui finit bien, puisque même s'il a mis 25 minutes à arriver, le gentil monsieur de l'agence est finalement venu m'ouvrir la porte. Bien sur, comme on ne prévoit pas qu'on va rester enfermée dehors, on ne range pas son appart en prévision (oui ben je suis pas le genre de filles qui range frénétiquement TOUT LE TEMPS. Je suis plutôt du genre à avoir une "crise de rangement" et à m'y mettre d'un coup, plutôt que chaque jour un petit peu...) Mais une petite honte supplémentaire n'était somme toute pas volée, dans la mesure où au final, je n'ai quand même pas eu à faire trop d'efforts dans cette histoire et que tout est bien qui finit bien!

J'ai donc pris les bonnes clés, et pu enfin faire mes courses (ben oui, vous vous rappelez, toute cette histoire ne me serait jamais arrivée si j'avais pas eu la bonne idée de me lancer dans un carrot cake). Et après quelques heures de cuisine (essayez de raper rapidement à la main 5 ou 6 carottes, on verra combien de temps vous mettez), mon joli gâteau sortait du four! Et comme il était quand même vraiment top réussi, mon moi et mon surmoi avons décidé de vous épargner un dessin et de plutôt vous gratifier d'une photo de la merveille.

TADAM!!!!

carrot_cake

11 mai 2009

Enfermée dehors (part I)

Bonsoir, bonsoir!

Alors oui, le premier et seul et unique post a été posté il y a une semaine, et depuis... rien! I know, I know (j'habite à Londres, j'vous dis), mais ce blog n'est pas mort. Non, non, petit visiteur (ou petite visiteuse, je ne t'oublie pas), d'autres posts arrivent, je n'ai pas dit mon dernier mot.

Mais voilà, semaine chargée, mon moi et mon surmoi on a eu beaucoup à faire. Entre autre, on a une nouvelle fois constaté qu'un chat, au printemps, ça perd ses poils, et que sans aspirateur mes amis, et ça c'est la nouveauté de ce printemps 2009, la chasse aux poils est encore plus ardue (quiconque partage ma douleur peut laisser un message, qu'il ou elle n'hésite pas, il sera bien reçu), on a également essayé de se passionner une nouvelle fois pour les ententes verticales (vaste et complexe sujet, au programme du prochain et dernier exam), et pour se remettre des tentatives infructueuses, on a aussi eu la bonne idée de faire un gâteau. Et ça, ça c'était la bonne idée de la semaine dernière.

Alors je vous arrête tout de suite, oui j'ai un chat, oui je vis seule et oui je fais des gâteaux. Et alors?!

Bref, comme ici THE gâteau c'est le "carrot cake", je me décide à me lancer dans l'intégration culturelle via l'art culinaire. Je cherche une recette (je décide que l'intégration culinaire peut aussi être un savant mélange avec ses racines, et j'opte pour une des multiples recettes de Pierre Hermé proposées sur internet. Pour être très honnête aussi parce que je n'avais plus qu'un oeuf dans mon frigo et presque tous les ingrédients nécessaires, je dis bien presque). Je note qu'il me manque de la poudre de noisettes et de la poudre d'amandes.

Toute guillerette, j'attrape mes affaires pour aller chercher mes précieux ingrédients au sainsbury's local d'en bas. C'est là que mon ange gardien, je ne sais pas encore comment il s'appelle, il est très souvent en vacances (no offence, mais faut être honnête), a du intervenir, parce que dans la foulée, j'attrape mon téléphone portable (alors que je ne le prends jamais pour aller faire des courses en vitesse, franchement, qui ai-je l'intention d'appeler pendant le 10 minutes où je vais globalement surtout acheter de la poudre de fruits secs...?). J'attrape aussi mes clés. C'est un réflexe, toujours prendre les clés avant de partir. J'ouvre la porte, la claque mécaniquement (sinon elle se ferme pas toute seule hein...), et là, pendant le dixième de seconde où la porte est en train de claquer, je regarde mes clés pour prendre celle avec laquelle je vais fermer le verrou.

Oui mais voilà, ce sont bien mes clés, mais pas les clés de cet appart. Ce sont mes clés de Paris, pas mes clés de Londres. Eh non, il y a 3 jeux de clés chez moi, dont 2 jeux pour l'appart de Londres, avec 4 petites clés dessus, et j'ai attrapé, sans m'en rendre compte en plus, mon ENORME (quand je dis énorme, il y a 11 clés et 2 gros porte-clés, alors oui, on peut dire énorme) trousseau de clés de mon chez-moi à Paris. Et là, là je vous le dis, on se sent con. Mais alors super con. Et un peu flippée aussi...


out



Suspense haletant, hein? La suite demain mes petits poulets! D'ici là vous avez bien sur le droit d'être créatifs et d'anticiper la fin de cette histoire...

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4 mai 2009

Me, my cat and I

Bonjour, bonjour,

Alors voilà, je pourrais me décrire, vous expliquer qui je suis, à quoi je ressemble, mais je crois que pour les présentations, il vaut mieux être bref et aller droit au but. Alors en guise de présentation, me voici:

pumpkinette
Je suis brune donc, je bois du thé (beaucoup, beaucoup, beaucoup), j'ai un chat, et je suis aussi très originale puisque je regarde des séries sur mon lit (au lieu de bosser, forcément...). Le reste, vous le découvrirez au fur et à mesure des posts (eh oui, patience, patience). Seul détail que je vous concèderai et qui ne figure pas dans ce dessin, j'habite à Londres.

Voilà, les présentations sont faites, bienvenu sur ce blog, que j'essayerai donc de mettre à jour assez régulièrement, avec ou sans dessins, selon la motivation et la disponibilité de mon surmoi...

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